Marie-Thérèse Engelberts-Leone
Grand Conseil 2018
Infirmière, pédagogue_Ancienne déléguée du CICR_Veyrier
S’il est un objet qui pourrait représenter Marie-Thérèse Engelberts, c’est probablement la plume, l’instrument d’écriture. Un de ces modèles fin et raffiné, avec une partie centrale violette, recouverte de laque chinoise gravée.
Pourquoi une plume ? Parce que la vie de cette candidate pourrait faire l’objet d’un livre tant elle a vécu d’expériences diverses. Infirmière, elle a enseigné cette profession et dirigé une école de soins infirmiers pendant 10 ans. Puis déléguée du CICR dans des régions du monde où elle a été confrontée à la violence et ses conséquences sur la population. Enfin les projets de développement en Albanie pendant 7 ans. Des réalisations qui n’auraient pas été possible sans son talent inné de pédagogue.
Sa sécurité fut parfois en péril, mais Marie-Thérèse Engelberts n’est pas femme à reculer devant le danger. Les difficultés, elle les affronte la tête haute. Tout comme elle défend ses convictions avec clarté et courage, qu'elles correspondent ou non à celles de la majorité. Un trait de caractère à souligner dans un monde politique où les compromis(sion)s sont plus fréquentes.
Pourquoi le violet ? Parce qu’on dit de cette couleur qu’elle est celle de la dignité, de la noblesse, de l’utopie et de la spiritualité, des caractéristiques qui dépeignent bien cette candidate, toujours soucieuse de mettre l’être humain et son intérêt au sens de son engagement civique. C’est d’ailleurs pour défendre ces valeurs qu’elle s’est engagée de longue date en politique, au Conseil municipal de la Ville de Genève, à la Constituante, puis au Grand Conseil (d’abord en 1997, puis à nouveau en 2015). Et, elle, ne transige pas avec les valeurs fondamentales du PDC. Une référence pour les élections au Grand Conseil 2018 !
Quelques informations pour faire connaissance de la femme derrière la politicienne :
- Son meilleur souvenir politique : l’image de Dominique Föllmi, alors conseiller d’Etat au DIP, amenant une enfant de migrants à l’école et bravant en cela les mentalités de l’époque.
- Son pire souvenir politique : la cabale lancée contre elle lors de sa candidature au Conseil administratif de la Ville de Genève en 1999 et le manque de soutien de certains de ses « amis » à cette époque.
- Un modèle, une référence ? Le poète René Char, qui représente pour elle la quintessence de la beauté, de la résistance à la médiocrité des hommes, l’élan de la vie envers et contre tout.
- Une qualité ? Un défaut ? Son engagement et sa compassion. – Son impatience.
- Son plat préféré ? Celui des familles à l'italienne : la pasta !
- Un dimanche de rêve ? Un peu de pluie, le farniente avec ses enfants et petits-enfants, une tarte aux pommes partagée devant un bon feu de cheminée.
- Un voyage rêvé ? La Colombie, pour son goût de la vie et de la liberté, même aux pires moments de la guérilla. La force des femmes de ce pays et leur capacité à transmettre la musique et la fête.
- Un vœu ? Voir le canton/la Suisse sortir du cadre, rendre la vie des citoyens plus gaie et plus généreuse. Sortir de la peur, prendre des risques, être un peuple souriant et bienveillant.