Paolo Lupo
Grand Conseil 2018
Responsable de secteur RH au DIP_Annecy (France)
La photo sur le profil Facebook de Paolo Lupo montre un mur sur lequel sont inscrits les mots « Never. Never give up ». N’abandonne jamais ! Un bon résumé du caractère de ce candidat qui, sous une allure de géant débonnaire, est un homme tenace, déterminé à faire valoir les intérêts des 14% de la population genevoise qui habitent sur France. Parfois par choix, mais souvent parce qu’ils n’ont pas trouvé de logements à prix raisonnable pour leur famille et eux-mêmes.
Au sein de « Genevois sans frontières », sa collègue Houda Khattabi et lui font un extraordinaire travail de quadrillage dans les communes de l’autre côté de la frontière. Qu’il pleuve, neige ou vente, ils sont sur le terrain tous les week-ends. Sur les marchés comme dans les médias transfrontaliers, nos deux candidats s’imposent comme les ambassadeurs des « exilés immobiliers », pour défendre leurs intérêts dans des dossiers comme les prestations dont ils devraient bénéficier en cas de chômage, pour que leurs enfants puissent continuer à fréquenter les écoles suisses, pour ne citer que deux des dossiers les plus actuels.
Il juge anormal que les résidents suisses en France soient un peu traités comme des citoyens de seconde zone : en France, ils restent des Suisses et en Suisse, ils sont un peu considérés comme des Français. Fervent partisan du Grand Genève, dans lequel il voit l’avenir de la région, il a pour ambition de faire tomber les préjugés respectifs qui existent de part et d’autre de la frontière. Peut-être parce que, comme Isaac Newton, il n’accepte pas que "les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts". Au Grand Conseil, il se battra pour construire des passerelles entre les deux bords.
Quelques éléments pour connaitre l’homme derrière le politicien :
- Son meilleur souvenir politique ? La rencontre avec Carlo Lamprecht et leurs discussions à bâtons rompus sur l’importance du Grand Genève pour l’avenir du canton. C’est une référence dans son action au sein de « Genevois sans frontières ».
- Son pire souvenir politique ? Les images empreintes de xénophobie portées sous les couleurs rouges et jaunes de son canton. Triste rappel des années noires Schwarzenbach, d’une Suisse empreinte d’exclusion qui devrait être reléguée dans le passé.
- Son plat préféré ? Fan de la Longeôôôle, dont il a fêté l’AOP-IGP avec des copains en juillet 2009… et il ne part part jamais en vacances sans son Cénovis.
- Sa musique préférée ? Des sonorités rock, pop et folk des années 60 et suivantes jusqu’aux classiques de l’opéra dont il est friand. Sans oublier le jazz, qu’il découvre, et sa richesse.
- Un dimanche idéal ? En montagne avec sa femme et les amis avec qui il partage les courses et les voies d’escalade.
- Une destination rêvée ? Les espaces, la variété des paysages, la générosité des habitants et les dangers de l’Alaska en été.
- Une pensée particulière ? Une citation d’Arthur Schopenhauer, qui se vérifie souvent en politique : « Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été comme une évidence. »