Gaëlle Gioria
Grand Conseil 2018
Enseignante_Bernex
« Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais » disait Oscar Wilde. C’est peut-être ce qu’a pensé Gaëlle Gioria lorsqu’elle a décidé de se présenter au Grand Conseil, avec ses deux complices de Bernex, Laurence Kunz et Claude Bocquet-Thonney. Toujours est-il que cette jeune femme déterminée, gourmande de la vie et pleine d’humour n’est pas du genre à renoncer sans se battre. Question de génétique sans doute…
Autre trait familial, cette candidate a choisi d’exercer un métier très important pour l’avenir de la société, celui d’enseignante. Pendant sa formation, elle a eu l’occasion d’assurer des remplacements dans différents secteurs du canton et de donner des cours de français à des personnes étrangères. Des expériences qui ont sans doute renforcé sa sensibilité innée face aux inégalités dont sont victimes certaines catégories de la population... et sa volonté de s’investir pour essayer d’y remédier… ou en tout cas de les réduire.
Le Grand Conseil ? Elle suit ses travaux d’un œil curieux, intéressé, mais parfaitement réaliste, en regrettant souvent l’incapacité des députés à s’entendre. On ne parle même pas de s’écouter ! A donner l’envie d’y introduire l’esperanto… ou le Toki Pona, une langue minimaliste qui ne comporte que 120 mots. Ramener les discussions à l’essentiel – le bien de la population genevoise – c’est peut-être le moyen de faire (enfin) avancer les débats. Avec Gaëlle Gioria, c’est en tout cas un sacré vent frais qui soufflerait dans les travées.
Quelques éléments pour mieux connaitre la femme derrière cette nouvelle politicienne :
- Son meilleur souvenir politique ? Il-s reste-nt à venir : le vote d’un congé paternité décent, la reconnaissance d’un mariage pour tous et les droits qui vont avec.
- Le pire souvenir ? Nouvelle en politique, elle n’en a pas encore, mais trouve particulièrement pénible de voir certains élus se comporter comme dans une cour d’école.
- Une qualité, un défaut ? Enthousiaste, grande gueule.
- Une personne de référence ? Dans le désordre, ses proches au plan personnel, Barack Obama et Angela Merkel, Banksy et Léonard de Vinci, Olympe de Gouges (une féministe du XVIe siècle) et Elisabeth II.
- Son plat préféré ? Pourquoi un seul ?
- Un moment de détente ? Un dimanche sans travailler, se balader dans la campagne, une bonne bouffe avec des gens qu’elle aime, un marathon « Kaamelott »
- Une destination de rêve ? Faire le tour du monde, c’est un début !