Philippe Ruchet
Grand Conseil 2018
Expert-comptable indépendant_Ville de Genève
Quand on rencontre pour la première fois Philippe Ruchet, on se dit qu’il pourrait être le digne descendant de Maître Yoda ou de Gandhi. Il en a la bienveillance, le regard un brin lointain mais auquel rien n’échappe, le détachement du Sage.
Il faut dire que, lorsque l’interroge sur ses convictions, il met en avant les notions d’équilibre, d’exigence et de rectitude : « je sais que l’honnêteté paie et ne concède rien aux mirages et mensonges renvoyés par les démagogies de tous bord. »
Une visite sur ses blogs indique les thèmes de prédilection de Philippe Ruchet : la mobilité collective genevoise, avec bie (www.métrage.ch), l’économie et son milieu professionnel (www.echos9.ch) et les questions sociales (www.existentiel.ch). Dans chacun de ses univers, sous une forme ou une autre, on retrouve cette notion centrale d’équilibre, condition sine qua non pour inscrire sa vie (et celle de ses contemporains) dans la durée. Ce qui n’empêche pas Philippe Ruchonnet d’être un épicurien.
Quelques éléments pour mieux connaitre l’homme derrière le politicien :
- Son meilleur souvenir politique : la non-réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral
- Son pire souvenir politique : l’échec de la votation sur Prévoyance 2020
- Une source d’inspiration ? Georges Wod, ancien directeur du théâtre de Carouge. Il ne manquait ni de persévérance ni de panache, puisqu’il n’a pas hésité à aller chercher des subventions en Vieille-Ville, costumé en Don Quichotte
- Son plat préféré : un bon filet de bœuf, sauce béarnaise, accompagné d’un château Palmer !
- Et sur le plan culturel ? Le « Boléro » de Ravel, encore et toujours
- Son dimanche idéal ? Parcourir des sentiers de randonnée, par un bel après-midi d’automne, doux et ensoleillé. Pourquoi pas au Québec, en plein été indien ?
- La citation qui lui correspond ? Une phrase qui, selon lui, peut changer un destin : l’existence précède l’essence.